Il aurait aimé être artiste peintre mais l’appareil photographique offert par son père a changé son destin.

Comme studio il a choisi les dunes de Tottori qu’il a utilisées comme décor minimaliste d’une pièce de théâtre.

Il a placé des personnages familiers dans un univers aux frontières du surréalisme.

Il s’est probablement inspiré de peintres comme Magritte même si d’aucuns prétendent qu’il ne connaissait pas ce peintre.

Les noirs et les blancs de ses photos conviennent à ce théâtre onirique où le bonheur flotte entre les dunes et le ciel à portée de main.

Photographe de quartier il a aussi animé des clubs de photo amateur.

A la fin de sa vie, malheureusement, suite à une maladie des yeux, les photos qu’il réalise perdent un peu de leur fantaisie.

Un musée a été construit pour  ce photographe japonais qui a bâti un monde imaginaire à la fois occidental et japonais.

Pour ceux qui voudraient le connaître il y a un photo-poche de Acte sud qui lui est dédié ou encore quelques sites sur le web :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Shōji_Ueda

Daniel Gardan