Ciel je suis ébaubi tant la nouvelle est rude,

Qui eut cru, Ô Marie, que vienne sa finitude,

Il est mort en janvier, en plein cœur de l’hiver,

Sans personne pour pleurer, sans un mot, sans un vers.

Que va-t-on devenir, sans lui, sans sa présence,

Chaque mois à venir on guettera l’absence,

De celui qui rythmait nos jours et nos années,

Qui toujours recueillait notre belle logorrhée

On ne t’oubliera pas, ô MOIT inoxydable,

Tu resteras je crois, dans nos cœurs insondables,

Ce messager précieux qui reliait nos esprits,

Annonçait tant et mieux, nouvelles et compagnie.

Te voilà remplacé par un blog arrogant,

Plus jamais de papier mais un vulgaire écran,

Que les gens sont ingrats, tu peux compter sur moi,

Pour écrire chaque mois, un MOIT rien que pour toi.

Théophile Ronchoit