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Retour des Rencontres Nationales Vidéo 2022

C’est à Port-de-Bouc, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Marseille, que se sont déroulées les Rencontres Nationales Vidéo d’Objectif-Image, cru 2022, organisées par le club de Marseille. Nous étions deux représentants du club : Joseph La Personne, accompagné de son épouse, et moi-même, Jean-Dominique Gauthier. Lire la suite

un après midi avec un représentant de la Fédération Française de Photographie

Nous vous rappelons qu’OIT est membre non seulement d’Objectif Image mais aussi de la Fédération Photographique de France (FPF).

Pour mieux connaitre justement la FPF, ses actions, mais aussi pour discuter images, le club vous propose un après-midi avec Philippe Hardy, président de notre Union Régionale (UR 22, représentation régionale de la FPF pour les départements 22-29-35-56) .

Cet après-midi du samedi 25 septembre est ouverte à tous, membres fédérés ou pas.

En voici le programme :

  • 13h45 : RV en salle 1, à Ste Anne (rappel : masque & pass sanitaire sont obligatoires pour l’accès au bâtiment)
  • 14h00 : démarrage de l’après-midi, avec…
  • Analyse des tirages papier que vous pourrez apporter (3 tirages max. par personne SVP) , avec Ph. Hardy. Ayant participé à de nombreuses compétitions, sa vision extérieure à notre club sera particulièrement intéressante.
  • Présentation de la Fédé, de l’UR22, des formations, des compétitions… Questions / réponses
  • Analyse de vos images projetées (si vous le souhaitez), avec Ph. Hardy
    • 3 images maximum par personne, que vous devrez envoyer préalablement à l’adresse suivante oit.numerique@orange.fr avant le 23 septembre midi,
    • avec une dimension de 3000 pixels de large ou de haut, pour une meilleure projection,
    • les fichiers devant être nommés X_nom_prenom (X étant un nombre de 1 à 3). Cette numérotation des fichiers est importante, car selon l’affluence, nous n’analyserons que la première ou deuxième photo dans le classement !
  • Présentation d’images de divers clubs de l’UR22 (si on a le temps)
  • (fin de réunion prévue vers 17h00)

N’hésitez pas à me contacter (fpf@oitregor.com) pour toutes précisions supplémentaires…

Espérant vous voir nombreux

Amicalement

Philippe Printant, contact club FPF pour OIT

Ronchoitises de retour de vacances

Bonjour les Terriens ! Comment allez-vous ?
Ah ! L’été a été chaud ? Oui, certes mais c’est normal car les braves bovins qui peuplent les prairies de nos campagnes mangent trop de cocos paimpolais. D’où d’énormes flatulences qui viennent alimenter en méthane le fameux (meuh !) effet de serre. Si je ne me retenais pas, je dirais volontiers “mort aux vaches” mais ce ne serait pas politiquement correct et il faut garder sa dignité dans un monde où les présidents de certaines contrées ont des manières et des propos de charretier. Bref, le climat délétère ambiant (et je ne parle pas seulement de la météo) m’a poussé cet été à sortir de ma retraite pour prendre le large, et pas n’importe quel large. A vrai dire mon périple n’a pas été totalement calculé ni pleinement volontaire. Je sens que vous piaffez d’en savoir un peu plus, alors sans tarder, je vais vous narrer mes “vacances exotiques”.
En effet, je méditais au clair de lune un beau soir, comme souvent, au sommet du Méné-Bré quand il s’est produit quelque chose d’incroyable (à tel point que vous n’allez pas me croire). C’était dans la nuit du 21 juillet, je crois. L’atmosphère était chaude et les étoiles scintillaient, comme elles savent si bien le faire. Soudain, j’aperçus une étoile qui avait un comportement erratique et bizarre. Elle grossissait à vue d’oeil tout en se déplaçant rapidement en zig-zag à droite et à gauche. Il a fallu que je me rende à l’évidence, ce n’était pas une étoile, mais bel et bien un OVNI. Oui, un OVNI ! Comme s’il m’avait repéré, il se dirigea tout droit vers moi et se posa, dans un halo de lumière, à deux pas de la chapelle Saint-Hervé du Méné-Bré.
Je restai pétrifié par cette apparition surréaliste, ne pensant même pas à sortir mon appareil photo pour garder une preuve de ce que j’étais en train de vivre. Ensuite, tout a été très vite ; votre dévoué Ronchoit n’a pas vraiment eu le temps de réfléchir. Des êtres longilignes et bleuâtres sont sortis de la soucoupe, ont brandi une sorte de pistolet et m’ont envoyé une décharge qui m’a instantanément paralysé. Ils m’ont rentré tout raide dans leur machine. J’étais vaguement conscient mais incapable de bouger ou de parler. De toute façon, ils ne parlaient sans doute pas très bien le français.
La suite de l’aventure est un peu nébuleuse (si j’ose dire) dans mon esprit. L’engin a décollé sans bruit et a filé à une vitesse astronomique (si j’ose dire) vers le firmament. Dans le hublot j’ai vite aperçu notre destination : la Lune. J’ai même pu me dégourdir un peu le bras droit pour prendre une photo, laquelle constituera la preuve que je ne vous raconte pas de salades. En quelques secondes, nous étions à proximité du satellite naturel de la Terre. Les Aliens, à la mine cadavérique (ces gens là ne doivent jamais boire de vin), n’avaient pas l’air très méchants mais ils me surveillaient comme le lait sur le feu.
A ma montre, il était 3 heures du matin. L’engin se posa sur la Mer de la Tranquillité. Par le hublot, j’aperçus aussitôt un objet familier : le drapeau américain qui “flottait” là depuis exactement 50 ans, depuis l’alunissage du LEM d’Apollo 11, depuis ce jour où Armstrong et Aldrin ont imprimé leurs premiers pas humains sur la Lune. Là, je vous avoue que j’ai senti venir une petite larme d’émotion. Pourtant, vous connaissez Ronchoit, pas vraiment du genre à s’attendrir. C’est alors que toute l’attention des Aliens s’est portée sur moi.
Ils m’ont attrapé vigoureusement, m’ont enfilé de force une énorme combinaison de cosmonaute et ont ouvert la porte du sas en me disant d’une voix métallique : “Toi aller chercher drapeau”. Cela ne souffrait aucune contestation ; pas commodes les Aliens. Alors, docilement, je descendis un à un les barreaux de l’échelle qui menait à la surface. Après une éternité, je posai enfin le pied sur le sol lunaire, un sol gris et poussiéreux (apparemment, le ménage n’est pas souvent fait par ici). A cet instant, je ne pus m’empêcher de lever les yeux vers les Aliens et leur déclamer, avec mon plus beau trémolo dans la voix : “C’est un petit pas pour Ronchoit, mais un bond de géant pour l’OIT”. Les Aliens en grommelant me firent comprendre que l’heure n’était pas aux grands discours et qu’il fallait faire vite.
Je me dirigeai alors vers le fameux drapeau, l’arrachai du sol et le rapportai vers la soucoupe. Je ne pus m’empêcher au passage de jeter un coup d’œil sur l’horizon et contempler notre bonne vieille Terre toute de bleu et de blanc vêtue. Malgré mes efforts, je ne réussis pas à repérer le Méné-Bré et sa chapelle ; dommage. Puis ce fut la remontée dans la soucoupe, le trophée à la main, puis, sans plus tarder, le décollage express.
Je tombai alors dans les pommes pour me réveiller une bonne heure plus tard, totalement KO, au pied de la chapelle du Méné-Bré. Levant les yeux vers le ciel, j’eus tout juste le temps d’apercevoir la soucoupe phosphorescente qui filait vers … je ne sais quelle destination. Fort stupidement, j’agitai mon bras comme pour les saluer et fort étrangement, j’eus l’impression, un court instant, qu’un bras blafard sortait d’un hublot de la soucoupe pour répondre à mon salut.
Je ne suis pas sûr que tout le monde aura des histoires comme celle-là à raconter à son retour de vacances. Un seul regret : n’avoir pas pu prendre de photos sur la Lune, ni de portraits des Aliens. Dommage, avec ça, j’étais pile dans le thème “Rencontre(s)”. Mais ce n’est que partie remise. Ils reviendront, pour sûr.
Il semble que leur ai rendu un fier service. J’ai cru comprendre que ce serait pour leur grand Musée de l’Espace sur leur planète. Mais allez savoir pourquoi ils ont fait appel à Ronchoit pour aller décrocher le drapeau américain sur la Lune. Ma réputation d’homme indispensable aurait-elle déjà fait le tour de la galaxie ?
Je vous vois froncer les sourcils d’incrédulité devant un tel récit. Eh bien, si vous ne me croyez pas, allez voir vous-mêmes si le drapeau est toujours planté là-haut, foi de Ronchoit. Hein ! Allez-y, … et sans rancune aucune.
Votre dévoué Théophile Ronchoit

Vous avez dit Rencontre(s) ?

Savez-vous qu’on m’a obligé ce mois-ci à sortir de ma retraite paisible au sommet du Méné-Bré ? Je ne vous dirai pas qui se cache derrière ce “on” car je ne suis pas un cafteur mais ce coquin me revaudra cela. On ne dérange pas impunément Ronchoit, n’est-ce pas ? Tout cela parce qu’il fallait lancer un grand élan d’inspiration au sujet du thème de l’an prochain “Rencontre(s)”. Et il n’y avait que votre serviteur pour relever un tel défi. Alors, courage, allons-y.

Rencontre(s), tel est le thème qui a été retenu, à la fois pour l’exposition photo du Salon d’OIT en 2019, et pour l’exercice vidéo d’Objectif-Image de l’an prochain.
Voilà un bien joli mot qui évoque beaucoup de choses différentes, des plus agréables aux plus inquiétantes. Un mot qui devrait être un catalyseur d’imagination tant pour les photographes que pour les vidéastes. Ainsi fera-t-on peut-être de belles rencontres, inattendues, insolites, voire amoureuses ; à moins qu’on ne fasse, au coin du bois, une mauvaise rencontre. Plus prosaïquement, on assistera, qui sait, à une rencontre au sommet entre personnages importants ou à une rencontre entre partenaires sociaux. On peut espérer éviter les rencontres sanglantes entre armées adverses, au détour d’un champ de bataille ou encore la rencontre-duel entre deux protagonistes fâchés à mort. Plus pacifiquement, mais toujours dans le registre de l’action, pourquoi ne pas viser la rencontre sportive qui voit s’affronter deux équipes chauffées à blanc. La rencontre sous-entend presque toujours une certaine tension, un stress propice à raconter une histoire en images. Et ceci, même quand les acteurs de cette rencontre ne sont pas humains. N’est-ce pas le cas, par exemple, de la rencontre entre le spermatozoïde et l’ovule, entre deux vaisseaux spatiaux qui se sont donné rendez-vous là-haut, ou encore entre deux rivières qui se rejoignent à leur confluent. Et quand l’eau douce finit par rencontrer l’eau salée, c’est l’appel du large, tout un programme pour rêver. Bon, ce n’est pas le moment de s’endormir. Au boulot maintenant ! Que diable, faisons phosphorer nos cellules grises et chauffer nos appareils. Sinon, nous n’aurons rien à montrer aux prochaines … Rencontres.

Votre dévoué.

Théophile Ronchoit

Image extraite d’une vidéo de Jean-Dominique Gauthier : “Prise de bec”