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Vernissage “Le Sillon du Talbert et ses environs en aérien”

 Lundi 1er août à partir de 18h30, à Pleubian : Joseph Le Koustec photographe et José Custodio vous invitent d’une seule voix au vernissage de leur prochaine expo, sur le thème  « Le Sillon du Talbert et ses environs en aérien »

Rendez-vous dans la Salle d’ exposition, ancien Syndicat d’Initiative, angle place du Château et route de Pleumeur-Gautier (face à la poissonnerie) , 22610 Pleubian

Durée de l’expo du 1er au 14 août inclus, ouverture du lundi au samedi de 10h00 à 12h30  et 16h00 à 18h30.

 

Lecture d’image : Cerise Doucède et Sandy Skoglund

Lors de notre réunion du 12 juillet, j’ai invité les participants à méditer sur un procédé d’artiste plasticien qui consiste à remplir une scène photographiée d’objets inattendus. La figure suivante en montre deux exemples :

L’œuvre de gauche est due à Cerise Doucède [1], une française née en 1987 à Toulon, qui a fait des études artistiques à Aix en Provence, puis Paris jusqu’en 2010, qui a remporté le concours Royal Monceau en 2012, puis le prix HSBC en 2013 et qui a manifestement bénéficié de la promotion liée à ce prix — avec notamment des articles élogieux dans la grande presse, dont celui du Point qui m’a permis de découvrir son travail. Ça m’a immédiatement rappelé ce que faisait Sandy Skoglund (ci-dessus à droite), des années auparavant, mais sur un mode plus léger, moins obsessionnel. Rien dans la com autour des expos de Cerise Doucède ne fait ce rapprochement, mais je ne suis pas le premier à avoir eu cette réaction puisque la galerie parisienne Inception avait organisé une expo conjointe Doucède-Skoglund dès 2012 [2]. Je n’ai toutefois recueilli aucune information sur une quelconque influence de travaux de l’une sur ceux de l’autre.

Sandy Skoglund [3] est une américaine née en 1946, qui a fait des études d’art jusqu’en 1972 (dont une année à la Sorbonne à Paris), puis qui s’est lancée dans une carrière de plasticienne. Les images répétitives qui lui ont valu une consécration internationale apparaissent autour de 1980. Elle a manifestement beaucoup exposé et beaucoup vendu dans les lieux les plus prestigieux de la planète (dont le musée Pompidou), mais, curieusement, on ne trouve quasiment aucun détail à ce sujet sur le web et notamment sur son propre site. Elle a eu constamment une grande activité d’enseignement sur l’art. Elle avait notamment enseigné à l’institut Paul Getty et était à l’origine de nombreuses pages web que j’avais remarquées dans les années 2000… et qui ont maintenant totalement disparu avec l’évolution de cet institut. À croire que j’ai rêvé.  Ô misères de la toile !

Références :

[1] le site web de Cerise Doucède

[2] présentation de l’expo conjointe Doucède-Skoglund

[3] le site web de Sandy Skoglund

 

Addendum

Pour la petite histoire, j’avais commencé la réunion avec une image beaucoup plus humble due à Jacques Dassié, anciennement spécialiste d’archéologie aérienne (http://archaero.com/ ) , qui avait été réveillé une nuit par une des pluies diluviennes de ce début d’année et qui avait eu la curiosité de donner un coup de flash par sa fenêtre.

On conviendra que l’attrait de cette image repose sur le même procédé graphique, mais aussi bien, on peut se demander ce que l’on voit. C’est évidemment lié aux gouttes de pluie, mais ça ne peut pas être ces gouttes elles-même. Normalement, dans la zone de netteté de la photo, une goutte ne peut se manifester que par le reflet du flash et c’est un simple point très lumineux ; toutefois, quand on s’approche trop de l’appareil, ces points lumineux sont élargis par le flou de défaut de mise au point (bokeh) et c’est très vraisemblablement ce qu’on voit dans cette image.

Photofolies 2016 “Ce que j’aime à Lannion”

Pour le concours Photofolies 2016, l’Imagerie avait choisi comme thème « Ce que j’aime à Lannion ». Dix huit lannionnais dont six membres du club se sont motivés pour ce sujet très ouvert retenant chacun un point de vue très personnel. D’aucuns ont retenu les activités sportives le long du Léguer, d’autres ont vu Lannion au ras du sol ou encore au travers des graffitis. Un des symboles de Lannion, le château d’eau de la zone industrielle, n’a pas été oublié. Et bien d’autres points de vue encore…

Les visiteurs étaient invités à classer les différentes séries. OIT est largement récompensé car trois membres du club font parti du tiercé gagnant.

Alain Le Bourdonnec (premier prix) a photographié différents quartiers de Lannion en juxtaposant la photo sur carte postale de ce même quartier au début du siècle dernier. Les photos d’Alain seront exposées par la mairie dans les nouveaux locaux de Sainte Anne à l’occasion de la journée du patrimoine

Daniel Gardan a obtenu le second prix avec des photos de Lannion de nuit.

Enfin Michèle Misan  (troisième prix) a réalisé des portraits sur le marché de Lannion.

L’Imagerie et la ville de Lannion ont été très généreux en dotant ces prix de nombreux cadeaux : abonnement au Carré Magique, invitation au restaurant, nombreux livres photos, etc… Avis aux amateurs pour Photofolies 2017 !

Daniel Gardan

 

Du côté de la Fédé

Au programme de ce mois : régionaux Auteurs 1 & 2, quelques nouvelles du C.A. UR22…

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La vie en numérique, d’une réunion à l’autre en juin

Raymond Thébault nous a demandé pourquoi ne retrouve-t-on pas les mêmes couleurs sur une scène prise en instantané et sur la même scène prise en pose longue à travers un filtre gris très dense type ND400 ou ND1000. On peut avancer des raisons logiques : partout où la lumière varie pendant la pose (sujet mobile, miroitement d’eau, etc.), il y a un moyennage dans le temps qui s’écarte forcément de ce que donnerait un instantané, avec notamment la disparition des tons les plus clairs et des tons les plus sombres. On peut aussi se heurter à des imperfections de l’appareillage, un fonctionnement anormal du capteur en pose longue, ou, plus simplement, un filtre « gris » pas si neutre qu’annoncé. Pour en avoir le cœur net, il suffit de photographier une scène statique, d’abord en instantané, ensuite à travers le filtre gris. La différence nous dira s’il y a une dérive anormale à compenser. Mais, aussi bien, pourquoi compenser ? Comme la photo en pose longue crée des images irréelles, hors de toute perception naturelle, il n’y a pas vraiment d’objectivité impérative à respecter ; il appartient au photographe de décider de ce qu’il va chercher dans ce type d’image.

Claude Rougerie nous a ensuite invité à discuter d’épreuvage virtuel. Il a récemment découvert une boutique en ligne https://zor.com/ qui propose des tirages sur alu ou plexiglass à des prix défiant toute concurrence,  2 ou 3 fois moins cher que les concurrents classiques comme https://www.whitewall.fr , proposée par Alain Marie (toutes pubs hélas non rétribuées). Évidemment, les prestations ne sont pas tout à fait les mêmes, mais le site zor.com promet néanmoins de respecter fidèlement les couleurs du client… pour peu que celui-ci ait pris la précaution de passer par un épreuvage virtuel pour bien voir quelles sont ces couleurs. D’où la question de Claude. L’épreuvage virtuel est une fonctionnalité de Photoshop qui permet de simuler les couleurs qu’on aura sur l’image imprimée (à condition que l’écran soit bien étalonné). L’essentiel est traité sur notre site web http://www.oitregor.com/numeric/gestion/intro.html#psp-proof  avec notamment un paragraphe sur l’option de simulation du papier :

Les deux boutons Simuler simulent ce qu’on aura sur le papier en tenant compte du blanc du papier (qui n’est pas rigoureusement blanc), et surtout du noir réalisable sur ce papier. On aura immanquablement un choc en essayant cette dernière option, tant l’image va se voiler — surtout si on travaille avec un papier mat. Pourtant, si on est bien équipé pour comparer l’image papier à l’image écran, c’est bien à peu près ce qui va se passer…

Le site zor.com recommande bien d’activer cette option, mais il ne prévient pas de ce choc, qui, normalement, devrait dégoûter tout client profane de leurs tirages sur alu. Ce site rencontre pourtant un grand succès…

Calendrier de juillet

Pas de réunion de perfectionnement.

Nous aurons une dernière réunion le 26 juillet à l’intention de ceux qui ne seront pas partis en vacances. A vos questions ! Ensuite, repos en août.

Charles Vassallo, juin 2016

Vidéo ou diapo ?

Vidéo ou diaporama numérique ?

“That is the question”, comme dirait le regretté Shakespeare par l’entremise d’Hamlet.

Il s’agit là, en effet d’une question existentielle pour nous autres, vidéastes, et elle mériterait bien un édito sur notre blog dans les prochains mois.

Lors de la dernière réunion vidéo, nous avons pu visionner quelques bons diaporamas issus du prix Eymonerie d’Objectif-Image. On constate que la différence est de plus en plus ténue entre un montage “diaporama” numérique et un montage vidéo. Et les outils pour le faire se ressemblent étrangement.

Lors de la réunion du 6 juillet, nous reviendrons sur le montage diapo “Clip-Club” que nous venons d’achever et de présenter aux vidéastes. Ce sera cette fois pour le décortiquer de l’intérieur, histoire de voir comment il a été réalisé.

En ce début d’été, nous reviendrons sur les caméscopes d’aujourd’hui avec notre nouveau Sony et aussi les caméscopes de sport.

Et puis nous finirons la séance (la dernière de l’année scolaire) par un pot amical, un verre d’une boisson bien fraîche, histoire de conjurer la canicule qui nous menace.

Nous évoquerons le programme de la rentrée et s’il y a des questions diverses, elles seront les bienvenues.

Rendez-vous donc le mercredi 6 juillet à 20H20 en salle 2 à Savidan

Jean-Dominique Gauthier

Ronchoitises de juillet

Voici qu’arrive enfin l’heureux temps des vacances,
Lequel rime si bien avec insouciance,
On oubliera bien vite les soucis du travail,
En retrouvant le rite des pieds en éventail.

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Mais n’oublie pas l’ami que tu es l’obligé,
De ton club, jour et nuit, l’esclave d’OIT,
Point de répit sais-tu pour les braves adhérents,
C’est l’été m’entends-tu que l’on shoote à tout vent.

——–
Alors ne faiblis point et pars vite en campagne,
Renonce aux petits riens, c’est pas comme ça qu’on gagne,
Reviens à la rentrée avec tout plein d’images,
Un été à bronzer, ce serait bien dommage.

——–
M’est avis, c’est certain que le climat social,
Aurait été serein sans cette loi travail,
Il fallait d’évidence que le gouvernement,
Propose une loi vacances pour que l’on soit contents.

——–
Théophile Ronchoit