Catégorie : Réunions

Lecture d’image : Josef Koudelka

 « Tu as les yeux du peintre, mais fais attention. C’est une chose que tu peux perdre ».

Robert Delpire

Biographie

Josef Koudelka, né en Moravie, a fait ses premières photographies en tant qu’étudiant dans les années 1950. À peu près au moment où il a commencé sa carrière d’ingénieur aéronautique en 1961, il a également commencé à photographier des Tsiganes en Tchécoslovaquie et au théâtre à Prague. Il devient photographe à plein temps en 1967.

L’année suivante, Koudelka a photographié l’invasion soviétique de Prague, publiant ses photographies sous les initiales P. P. (Photographe de Prague) de peur de représailles contre lui et sa famille. En 1969, il a reçu anonymement la Médaille d’or Robert Capa du Overseas Press Club pour ces photographies.

Koudelka a quitté la Tchécoslovaquie pour l’asile politique en 1970 et a récemment rejoint Magnum Photos. En 1975, il a sorti son premier livre de gitans, et en 1988, Exiles. Depuis 1986, il a travaillé avec une caméra panoramique et a publié une compilation de ces photographies dans son livre Chaos en 1999. Koudelka a publié plus d’une douzaine de livres de son œuvre, y compris Invasion Prague 68 (2008) et, plus récemment, La Fabrique d’Exils (2017). Il a remporté des prix importants tels que le Prix Nadar (1978), un Grand Prix National de Photographie (1989), un Grand Prix Cartier-Bresson (1991) et le Prix International de la Photographie de la Fondation Hasselblad (1992). Des expositions importantes de son travail ont eu lieu au Musée d’art moderne et au Centre international de photographie à New York, La Hayward Gallery à Londres, Le musée d’art moderne de Stedelijk à Amsterdam, L’Institut de Chicago, Le J. Paul Getty Museum, Los Angeles,  Le Palais de Tokyo, Paris et le Centre Pompidou à Paris.

Portrait de Josef Koudelka

15 juin 2015 – République tchèque , Ecrit par Christian Caujolle

http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2015/06/15/article/28247/portrait-de-josef-koudelka-par-christian-caujolle/

Les photos de Josef Koudelka à l’agence Magnum

https://www.magnumphotos.com/?s=Josef%20Koudelka

Exposition : Exils – Centre Pompidou

https://www.centrepompidou.fr/cpv/ressource.action?param.id=FR_R-25dbc9e544345e62d7dbea526c44357&param.idSource=FR_P-594c3f3b91dcedc7b1c35a3bbc1f1cf

http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2017/03/08/article/159941352/josef-koudelka-en-celebrations-de-lephemere/

 « Photographier la terre sainte » – 23 mars 2017 – Photojournalisme

http://leblogphoto.net/2017/03/23/joseph-koudelka-photographier-la-terre-sainte/

Josef Koudelka réalise des photographies panoramiques avec un fuji GX 617

http://www.panoram-art.com/artiste-tutoriel-equipement.html

le 29 05 2017 – Sources Web mises en page par Jacques Courivaud

 

 

 

Lecture d’images: photos Nature créatives

Cette lecture a été réalisée le 11 avril 2017, dans le cadre de la préparation aux prochaines sorties Nature.

Depuis quelques années, nous voyons régulièrement des images Nature plus marquantes que d’autres, par leur originalité, par la créativité dans la composition ou l’usage de moyens techniques pas intuitivement associés à ce domaine de la Photographie… (suite…)

« Par la fenêtre »

 

La fenêtre joue un rôle essentiel dans la vie quotidienne, tant individuelle que sociale : elle est source de luminosité, de visibilité, de communication, en même temps que frontière entre deux espaces mitoyens souvent antithétiques.

Vue de l’extérieur, la fenêtre délimite un fragment de réel qui s’offre à la représentation, à la manière du cadre pictural. De l’intérieur, elle ouvre sur un espace autre donné à contempler ou à imaginer. Mais ce qu’elle montre n’est pas toujours visible ou ne l’est que partiellement, aussi participe-t-elle d’un double jeu, entre exhibition et dissimulation, propre à servir de tremplin à l’imaginaire.

(suite…)

Ma démarche vers le collodion humide, par José Custodio

Lors de la réunion photo papier, José Custodio nous a présenté des photos réalisées sur un support verre, des photos effectuées avec le procédé du collodion humide.

Ce procédé ayant fortement intéressé les participants à cette réunion, pour tous ceux qui n’avaient pu assister à cette soirée, José nous décrit sa démarche et ses expériences  à cette adresse : ma demarche collodion

Vidéo : en mars, on se décarcasse

C’est le mercredi 8 mars que nous allons nous retrouver, dans la salle N°3 (à Sainte-Anne), à 20H30, pour un petit atelier vidéo.

Nous continuerons  sur le montage avec Pinnacle Studio  20 en regardant comment on peut faire du multi-image (plusieurs images sur le même écran), ceci à partir du document interview sur les 50 ans du club (monté par Jean Le Rouzic).

Nous verrons également comment on peut utiliser les musiques “intelligentes” pré-construites dans le logiciel Pinnacle.

Et enfin,  nous explorerons quelques effets de titrages offerts par ce logiciel.

Si ce menu vous convient, alors rendez-vous mercredi prochain.
Notez que la réunion suivante aura lieu  le mercredi 12 avril et que y parlerons principalement d’écriture de scénario et de projets de films.

Jean-Dominique Gauthier

Sortie Spéciale : “Par la fenêtre”

Une sortie autour du thème de l’exposition de cette année aura lieu.

Le thème sera donc : Par la fenêtre

Il n’y a pas de réservation / Pas de limite pour les membres.

Les dates sont :

  • Mercredi 22 mars – 20 h 30 / Sainte Anne – Lannion
    Présentation du projet
  • Samedi 25 ou dimanche 26 mars / Paimpol
    Exercices pratiques
  • Mercredi 29 mars – 20 h 30 / Sainte Anne – Lannion
    Retour sur l’expérience

Il est indispensable de participer  à l’ensemble des 3 réunions pour que cela vous soit profitable pour l’exposition de la fin de l’année

Alain MARIE

Assemblée Générale et choix du Thème du salon 2017

Mardi 31 janvier aura lieu ( Espace Sainte Anne) notre assemblée générale à 20h30 (heure du début de l’AG).

Comme vous avez pu le voir sur le bulletin qui vous a été envoyé nous procéderons par un vote à deux tours pour la sélection du thème de notre salon 2017.

À votre arrivée, vous choisirez le thème que vous préférez, puis en fin de réunion, vous devrez voter à nouveau pour l’un des deux thèmes qui seront arrivés en tête.

La commission sortante a sélectionné cette année trois thèmes et nous avons, comme toujours, ajouté le “thème” du printemps d’ O.I.

Comme vous avez pu le constater, le mot thème pour cette proposition d’ O.I., n’est pas très juste puisque c’est plus une façon de faire qu’un vrai thème.

Et comme c’est un vrai thème et un vrai titre que nous espérons pour notre salon de fin d’année, nous avons choisi d’autres mots.

  • ERRANCES
  • REPETITION
  • PAR LA FENÊTRE

Les mots eux mêmes peuvent exprimer plein de choses et  pour vous aider dans votre choix, nous avons mis quelques définitions en fin du bulletin spécial.

Les voici :

Errances.

Aller là où on n’avait pas projeté de se rendre au gré de l’humeur du moment, là où on ne vous attendait pas, sans projet, au gré des surprises imprévues, en dehors des sentiers battus.

Se laisser porter par son imagination, saisir l’instant, et rêver tout haut.

Répétition

La répétition se trouve partout, dans la nature, l’architecture, le milieu urbain, rural etc. Ce thème laisse un grand choix d’interprétation. Que ce soit des oiseaux sur un fil, des cailloux sur la plage, une file d’attente devant un commerce, tout rappelle la répétition que l’on côtoie dans notre environnement.

Par la fenêtre

La photo devra obligatoirement suggérer que la prise de vue est faite à travers une fenêtre derrière laquelle nous montrons, nous découvrons une scène. Le cadre de la fenêtre peut être présent en partie ou non.

Les thèmes sont libres, à travers la fenêtre d’un train, du métro, d’un bus, d’une maison, d’un appartement, d’un café ….. Des reflets peuvent montrer ce qui se passe du côté du photographe, des miroirs peuvent renvoyer une partie de la scène, c’est une possibilité d’images mises en abyme …

Minimaliste

Qui relève du minimalisme. Qui appartient, se rattache à l’art minimal.

Minimalisme : tendance esthétique contemporaine caractérisée par une économie extrême des moyens artistiques mis en œuvre.

Lecture d’images : Steve McCurry

Steve McCurry est né en 1950 aux USA. Il exerce divers petits métiers puis se lance comme photographe pigiste en Inde. De là, il part en Afghanistan juste avant l’invasion soviétique et il en revient avec un reportage qui lui vaut le prix Robert Capa Gold Medal en 1980 et la consécration parmi les photographes. De là, il passe à la consécration mondiale tout court quand son portrait d’une jeune Afghane est publié sur toute la planète avec la couverture du National Geographic en 1985.

Ensuite, il entre à l’agence Magnum en 1986 et c’est une longue série de reportages, de publications et d’expositions. Entre autres, c’est lui qui a fait les photos les plus célèbres de l’effondrement des tours de New York en 2011. En deux mots, c’est un grand photographe et un grand coloriste, sensible à l’aspect humain dans toutes les zones agitées qu’il a pu traverser dans le monde entier. On pourra se reporter à [1] ou [2] pour en apprendre un peu plus sur sa vie. Pour ses photos, on pourra visiter son site internet [3] (attention, très lent, mais avec une magnifique série de portraits) ou bien au portfolio proposé sur le site de Magnum [4] .

Sa réputation a toutefois été fortement attaquée en 2016 par le scandale d’une utilisation abusive de Photoshop dans son travail. Le pot aux roses a été découvert lors d’une exposition en Italie où l’une de ses images contenait une retouche particulièrement maladroite [5]. Il semble qu’il ait été victime d’un collaborateur techniquement incompétent, mais le mal était fait. Steve McCurry retouchait ses photos et c’est impardonnable pour un photo-journaliste ! On s’est mis à rechercher d’autres retouches dans ses photos déjà publiées, et on en a trouvé [6]. Le fait que celles-ci étaient techniquement parfaites (c’est à dire indécelables si on ne dispose d’une version non retouchée) ne compte pas : un photojournaliste ne retouche pas ses images, point barre. Dans la foulée, on l’a aussi accusé d’avoir mis en scène plusieurs de ses images les plus célèbres [6], autre péché irrémissible pour un photo-journaliste.

Certains l’ont même attaqué sur l’image iconique de la jeune Afghane, le fondement de sa gloire mondiale… et ils ont effectivement trouvé une retouche indiscutable [6]. La honte, quoi, la triche dès le début ! Sauf que, si on revient sur terre, il n’y avait pas de Photoshop en 1985 ; certes la retouche en couleurs était déjà possible mais au moyen de techniques hautement spécialisées qu’un jeune reporter ne pouvait pas maîtriser. Autrement dit, c’est les techniciens du National Geographic qu’il fallait mettre en cause, pas Steve McCurry ; il est étonnant que personne n’ait relevé ce point dans le procès fait au photographe.

Avant ce scandale, il avait aussi été accusé d’esthétisme [7], tout comme d’autres avant lui, comme Sebastião Salgado — des images trop belles pour rendre compte de La Vérité.

Certains photographes ont pris sa défense, notamment un de ses collègues de Magnum [8] — en gros, l’objectivité photographique dans un reportage est grandement un mythe dans la mesure où le reporter choisit forcément ce qu’il photographie. Mais d’autres ont souligné qu’il était du devoir d’un photojournaliste digne de ce nom de ne pas altérer ses clichés [9]… tout en n’excluant pas qu’on puisse jouer avec les réglages colorimétriques, mais dans les limites d’une honnêteté intellectuelle pas vraiment bien définie.

Steve McCurry s’est assez mal défendu. Il semble qu’il ait proféré des opinions très strictes dans sa jeunesse [1], mais il a décidé que désormais [10], il ne sentait plus  photo-journaliste mais tout simplement photographe « raconteur d’histoire », autrement dit un témoin de son temps — ce qui sous-entend une part de subjectivité dûment assumée.

Charles Vassallo