Auteur : Daniel Gardan

Inauguration de l’exposition « ISLANDE » à Quemperven de Jeanne Rivoallan

C’était à Quemperven le 22 juin 2019 , le jour d’après du « Jour le plus long » ,le week-end du pardon et surtout le jour de l’inauguration de l’exposition de Jeanne Rivoallan sur l’Islande, littéralement  « terre de glace »! Eh oui ce n’est pas une île pour le bronzage et les bains de mer. Mais sur cette petite île de 340 000 habitants et d’environ 450 km sur sa plus grande largeur on peut photographier les pluviers dorés et les macareux-moines à portée d’objectif sans grande focale! On peut randonner au milieu des chevaux pour lesquels le droit à l’image est assuré d’avance. On peut aussi voir et presque toucher les glaciers et se croire en Patagonie.

Tout cela fait rêver les jeunes de CM2 de Quemperven qui viennent de recevoir un cadeau du comité des fêtes (dictionnaire, calculatrice) pour leur passage au collège. Tout cela fait sans doute aussi rêver les adhérents du club ( Alain, Catherine, Christian, Jean-Yves, Louis, Marie-Madeleine, Michèle et Pierre) qui sont venus apprécier le travail de Jeanne qui a su rendre la diversité des paysages, des couleurs et des ambiances de cette île.

Photos de Daniel Gardan (et texte) et Catherine Epivent

Cours annuel d’initiation photo

Comme tous les ans le cours d’initiation photo a eu lieu en novembre  et a attiré une douzaine de participants qui ont assidument (eh oui!) suivi les deux jours de formation. Dominique Pavy et Daniel Gardan ont été largement secondés par Jean Yves Le Pennec, Charles Vassallo, Alain Marie et Gérard Morgant.

Dominique introduit le stage en présentant son déroulement sur les deux samedis.

Nos 12 membres inscrits particulièrement attentifs et intéressés.

Même pendant la pause café,  …

Daniel explique les règles du cadrage et de la composition, à suivre ou pas !

Jean-Yves propose des ateliers de perfectionnement qui vont démarrer dès le 17 décembre

Debriefing avant de se lancer dans l’aventure photographique.

Voilà comment mettre en application une des règles du photographe: tourner autour du sujet!

Le parc Sainte Anne : lieu de villégiature des canards pour le bonheur des photographes.

Concentration exemplaire!

Les commentaires de Dominique semblent particulièrement bien suivis.

Ainsi que ceux de Gérard Morgant,

et ceux de Jean Yves Le Pennec

“Louons maintenant les grands hommes”

Daniel Gardan ayant eu la chance d’assister à une manifestation qui l’a particulièrement séduit, il souhaite vous faire partager ce moment :

Quelle bonne idée que d’associer, pour une projection de photographies de Walker Evans, deux compagnies au Théâtre de l’Arche de Tréguier : la compagnie « Les Fileurs d’écoute » pour la lecture de textes de James Agee (Cindy Rabouan & Bernard Mazzinghi) et la compagnie « Caméléon » pour une musique originale (Sophie Chénet à la contrebasse, percussions et chant ; Bénédicte Jucquois aux clarinettes et flûte) !

Lire la suite

Stage d’initiation Photos

Neuf personnes nouvellement inscrites au club photo ont suivi les deux journées d’initiation à la photographie (3 et 10 déc. 2016). La formation dispensée pour la première fois à l’espace Sainte Anne de Lannion par Dominique Pavy et Daniel Gardan est axée sur 3 thèmes : “L’appareil photo”,  “La prise de vue” et “Le cadrage et la composition”.
De toute évidence l’assistance est tout à fait à l’écoute des intervenants comme on peut le voir sur ces photos.

(suite…)

Lecture d’image: Edgar Barraclough et les dix ans de « Soleil rouge »

En plus des cahiers d’analyse d’images la « Fédé » (Fédération Photographique de France) propose,  sur son site accessible à tous (http://federation-photo.fr/page/bibliotheque-virtuelle-de-la-fpf), une bibliothèque virtuelle.

Parmi les livres présentés dans cette bibliothèque celui d’Edgar Barraclough a particulièrement attiré mon attention.

A la demande d’une troupe de 11 clowns professionnels « Soleil Rouge » ce photographe a réalisé un reportage dans un hôpital pour enfants malades de la région de Grenoble. Toutes ses photos en couleurs montrent une très grande complicité entre le personnel, les clowns et les enfants. De toute évidence Edgar a su se faire oublier pour ne pas altérer l’intimité d’une chambre. Il a su voir comme il le dit « l’émotion dans le regard des enfants, des parents et des soignants ». Alors consultez le site web de la Fédé et vous ressentirez l’émotion qu’a dû ressentir Edgar dans les services pédiatriques du CHU de Grenoble.

Daniel GARDAN

Photofolies « Ce que j’aime à Lannion », suite.

La ville de Lannion tenait un stand lors du dernier salon de l’habitat qui s’est tenu aux ursulines les 15 et 16 octobre dernier.

Sept photographes dont quatre de OIT (Malou Creac’h, Michèle Misan, Alain Le Bourdonnec et Jacques Saliou) ont répondu à la ville de Lannion pour que leurs photos soient exposées lors de ce salon.

cid_076718e6-d34f-42cf-a1e5-e2613f6058c8home

cid_00613310-1f88-4e59-ac99-809815a8decbhome

D’après les organisateurs l’exposition a été remarquée et appréciée des visiteurs et fut l’occasion de réactions et d’échanges d’autant que le stand de Lannion avait pour thème cette année :

« Lannion 2030, imaginons le centre-ville de demain ».

Photofolies 2016 “Ce que j’aime à Lannion”

Pour le concours Photofolies 2016, l’Imagerie avait choisi comme thème « Ce que j’aime à Lannion ». Dix huit lannionnais dont six membres du club se sont motivés pour ce sujet très ouvert retenant chacun un point de vue très personnel. D’aucuns ont retenu les activités sportives le long du Léguer, d’autres ont vu Lannion au ras du sol ou encore au travers des graffitis. Un des symboles de Lannion, le château d’eau de la zone industrielle, n’a pas été oublié. Et bien d’autres points de vue encore…

Les visiteurs étaient invités à classer les différentes séries. OIT est largement récompensé car trois membres du club font parti du tiercé gagnant.

Alain Le Bourdonnec (premier prix) a photographié différents quartiers de Lannion en juxtaposant la photo sur carte postale de ce même quartier au début du siècle dernier. Les photos d’Alain seront exposées par la mairie dans les nouveaux locaux de Sainte Anne à l’occasion de la journée du patrimoine

Daniel Gardan a obtenu le second prix avec des photos de Lannion de nuit.

Enfin Michèle Misan  (troisième prix) a réalisé des portraits sur le marché de Lannion.

L’Imagerie et la ville de Lannion ont été très généreux en dotant ces prix de nombreux cadeaux : abonnement au Carré Magique, invitation au restaurant, nombreux livres photos, etc… Avis aux amateurs pour Photofolies 2017 !

Daniel Gardan

 

Shoji Ueda 1913-2000

Il aurait aimé être artiste peintre mais l’appareil photographique offert par son père a changé son destin.

Comme studio il a choisi les dunes de Tottori qu’il a utilisées comme décor minimaliste d’une pièce de théâtre.

Il a placé des personnages familiers dans un univers aux frontières du surréalisme.

Il s’est probablement inspiré de peintres comme Magritte même si d’aucuns prétendent qu’il ne connaissait pas ce peintre.

Les noirs et les blancs de ses photos conviennent à ce théâtre onirique où le bonheur flotte entre les dunes et le ciel à portée de main.

Photographe de quartier il a aussi animé des clubs de photo amateur.

A la fin de sa vie, malheureusement, suite à une maladie des yeux, les photos qu’il réalise perdent un peu de leur fantaisie.

Un musée a été construit pour  ce photographe japonais qui a bâti un monde imaginaire à la fois occidental et japonais.

Pour ceux qui voudraient le connaître il y a un photo-poche de Acte sud qui lui est dédié ou encore quelques sites sur le web :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Shōji_Ueda

https://www.galeriecameraobscura.fr/artistes/ueda/galeries/gallerie_01/galerie_index.html

Daniel Gardan

Le Droit pour tous

Comme dans une peinture clair-obscur flamande mon visage est illuminé par l’écran LED de l’ordinateur laissant le reste du labo numérique dans une demi-obscurité. Par-ci, par-là quelques points lumineux de tout le matériel vidéo donnent une idée de la profondeur de la pièce.

Tout est calme et serein pour l’instant.

Tout a été vérifié : le format du papier, la taille de l’image, le profil, etc.. L’impression est lancée. Quelques secondes d’angoisse quand même : cette satanée imprimante va-t-elle enfin se décider à imprimer, on sait qu’elle est très susceptible.

Dring-dring : le téléphone généralement muet a décidé de briser cette ambiance.

« Allo ! Suis-je bien à Objectif Image Trégor ? »

« Oui tout à fait ».

« Je suis M. …. et je viens de visiter votre exposition L’étrange à l’imagerie et une des photos représente une de mes sculptures. Pour une fois je dois reconnaître que la photo est réussie ce qui n’est pas toujours le cas lorsque mes sculptures sont photographiées… »

La tête d’impression fait la navette en faisant un doux ronronnement qui couvre la voix de mon interlocuteur qui poursuit :

« Néanmoins le photographe aurait dû demander mon accord ! Je souhaite que mon nom soit clairement affiché. Vous savez j’attache beaucoup d’importance à la reconnaissance de ma sculpture comme une œuvre artistique ! »

Le ton de mon interlocuteur est tout à fait cordial et je le rassure en lui disant que j’en parlerai tout de suite à la présidente du club photo et que nous ferons le nécessaire pour ajouter une étiquette sur le cadre de la photo. Cette conversation téléphonique se termine par un échange d’adresses mail pour garder le contact.

Je l’avais un peu oubliée, l’imprimante est maintenant silencieuse et je découvre alors ma photo qui n’est pas, comme d’habitude, tout à fait exactement comme je le souhaitais. Enfin tant pis !

Je fais le nécessaire auprès de la commissaire de l’exposition pour donner suite à la demande du sculpteur tout en m’interrogeant sur la jurisprudence en la matière.

A ce propos le livre de de Joëlle Verbrugge « Droit à l’image et droit de faire des images » éclaire le droit et la jurisprudence sur la propriété intellectuelle. En effet la sculpture photographiée fait l’objet d’un droit de propriété intellectuelle d’autant que son auteur est vivant. Même s’il était décédé depuis plus de 70 ans il faudrait tout de même mentionner le nom de l’auteur et le titre de l’œuvre.

Mais comme le dit Joëlle Verbrugge il ne faut jamais s’interdire de prendre une photo pour cause de droit à l’image sauf pour cas de conscience. Ce serait dommage de manquer l’occasion d’une photo qui ne se reproduira sans doute jamais. C’est la diffusion de l’image et son utilisation commerciale qui peuvent éventuellement poser problème. Le photographe peut profiter de la photo dans une sphère privée. Et plus tard la législation peut évoluer.

En tant que photographes, même amateurs, nous attachons nous-mêmes beaucoup d’importance à ce que notre travail soit reconnu alors nous pouvons aussi prendre quelques précautions et reconnaître en tant que telles les œuvres des autres.

Quant à moi je n’ai pas d’inquiétude, la photo que je viens de tirer on ne me la prendra pas. Mais si par chance improbable on l’utilisait je tiendrais à ce que mon nom y apparaisse.

Daniel GARDAN